Le code génétique ondulatoire

Notre hypothèse, évoquée précédemment, d'une hiérarchie épigénétique de codage des niveaux d'organisation de l'ADN des chromosomes, des ribosomes et des matrices extracellulaires des bio-systèmes et de leur participation à la synthèse des constructions ondulatoires fractales, seraient utilisés par les systèmes biologiques supérieurs pour leur propre organisation [[25]].
La dynamique non linéaire (acoustique) et les rayonnements électromagnétiques connexes de ces bio-structures in vivo ne sont pas un hasard, mais elles sont mutuellement corrélés, et elles ont un caractère signifiant biologique ( en particulier, à la parole ) en particulier, exprimant de façon isomorphe l'état structurel et fonctionnel de chaque sous-système cellulaire ou tissulaire de l'organisme, échangeant des signaux ondulatoires. Dans un régime épigénétique, il se produit un échange d'information acoustique, sur des canaux physiques d'oscillations électromagnétiques non linéaires. dont les séries emblématiques ondulatoires sont le rayonnement acoustique et électromagnétique de la totalité du matériel génétique (du génome) des bio-systems. Dans le présent travail, l'exposé de notre position se développe comme l'interprétation des états ondulatoires (des champs physiques propres de l'organisme) et une tentative de comprendre la signification biologique du phénomène de génération des signaux, au sein et à l'extérieur de la cellule, comme base de l'auto-organisation , et suite à cela, UNE RÉVISION DU MODÈLE DU CODE GÉNÉTIQUE . des systèmes vivants auto-organisés, va s'imposer. Il s'est créé de nos jours une situation paradoxale avec le modèle du code génétique, qui est le summum des réalisations de la biologie moléculaire des années 60.
L'exactitude des séquences codantes d'acides aminés dans les protéines de ce modèle cohabite étrangement avec la double expression du dit« code », d’après les excès des ARNt (ARN de transfert) par rapport au nombre d'acides aminés et à correspondance non univoque des paires codon-antikodon, quand seulement deux (et non trois) des nucléotides des triplets de l'ARN, où l'exact appariement avec la paire de nucléotides d'anticodon de l'ARNt est indispensable, et la nature admetrait un mauvais appariement pour le troisième nucléotide, ce qu'on appelle la « vobulation » (de l'anglais. le mot « wobble »- se balancer) selon l'hypothèse de F. Crick [4]. Cela signifie, que certains anticodons pourraient « reconnaitre » plus d'un codon, selon, la base qui se trouve en 1ère position de l'anticodon, correspondant à la 3ème position 3 du nucléotide, compte tenu de leur interaction antiparallèle complémentaire. La « reconnaissance » de ce genre est « fausse », si l'on applique le paradigme du code génétique, étant donné que vont se former des paires de bases non canoniques « Adénine-Guanine », «Uracile - Cytosine» et d'autres, avec des liaisons hydrogènes non rentables . Le « Code », surtout mitochondrial, devient tellement dégénéré, et il en découle logiquement une telle arbitraire des inclusions d'acides aminés dans les chaînes peptidiques , que la notion de codage génétique en arrive à disparaître.
On peut citer une phrase du livre d'Albert, Watson et d'autres. « Biologie moléculaire de la cellule » [[20]] (Le chapitre au nom caractéristique « Le génome des mitochondries possède plusieurs caractéristiques frappantes »): «…dans la mitochondrie l'appariement habituel des codons avec les anticodons est observé moins strictement, de nombreuses molécules d'ARNt sont capables de reconnaître n'importe lequel des quatre nucléotides dans la troisième position («ambiguë») ![[6]]. C'est précisément cette « moindre rigueur », apparemment incompatible avec l’existence réelle d'un contrôle métabolique sur la séquence des acides aminés des protéines, qui mérite une grande attention. Cette « moindre rigueur » n'est pas là par hasard, et surtout, elle a une utilité dans les systèmes biologiques. L'exactitude de la synthèse protéique est très élevée et évolutivement conservatrice , mais peut elle être atteinte par ce genre de «cryptographie» , lorsque le « signe » (codon) et le « signifié » (l'acide aminé) ne sont pas toujours isomorphe, s'ils sont ambigus?