Après la découverte de la structure de l'ADN et un examen détaillé de la participation de cette molécule dans les processus génétiques, le problème de la vie – les mécanismes de sa reproduction – est resté, en fait, occulté. De là vient la limitation de l'arsenal d'outils techniques et biotechnologiques pour gérer la croissance et le développement des bio systèmes. Il existe un écart évident entre la microstructure du code génétique et les macrostructures des systèmes biologiques. Même la découverte des homéobox ADN, qui influencent considérablement les actes créateurs des formes de l'embryogenèse, n'a fait que plus vivement mettre en évidence , ce dont nous prévenait A. G. Gurvich, en estimant , que l'espoir mis sur les gènes était trop élevé, et qu'il étair donc nécessaire d'introduire la notion de champ biologique, en tant que structure spatio-temporelle de balisage, du champ biologique, «… dont les propriétés... sont formellement adoptées.. des représentations physiques"
[[1]]. Un tel champ élémentaire, selon Gurvich, sera...un champ d'équivalent du chromosome ». Et plus loin: «… la chromatine conserve son « activité », c'est à dire . que. qu'elle est porteuse du champ actif, seulement dans l'état de non-équilibre
[[2]]. Ici vous pouvez voir la prémonition d'un pompage laser des chromosomes, qui est typique de l'état de non-équilibre, que nous avons obtenu in vitro, 50 ans plus tard, pour l'ADN et le nucléo-histone [[18]]Nous voyons des idées approchantes chez . Bérézine. Lubishtchev dans son travail de 1925. "Sur la nature des facteurs héréditaires" . Il a écrit: "Les gènes ne sont ni des êtres vivants, ni des morceaux de chromosomes, ni des molécules autocatalytiques d'enzymes, ni des radicaux, ni une structure physique, pas un force, induite par un transporteur matériel; Nous devons reconnaître le gène comme une substance immatérielle (souligné par P.G.), semblable au champ embryonnaire de Gurvich, mais disposant d'un potentiel" (souligné par P.G.)
[3]. Et plus loin: «… l'interaction de l'hérédité et des chromosomes est semblable à la relation entre matière et mémoire, selon Bergson... Les gènes du génotype ne constituent pas une mosaïque, mais une unité harmonieuse, "comme une chorale" (souligné par P.G.).
[4] Trois ans plus tard, notre autre prédécesseur scientifique russe. N. Beklemishev vient à ces mêmes conclusions dans son travail, rélisé à Perm, « Méthodologie de la systématique ».
Pour vous rapprocher du processus réel de morphogenèse (et de l'embyogenèse), -vous devez accepter l'idée de la musique et de la parole comme étant certains modèles d'actes génétiques. Et en musique, et dans un discours, «…Il y a des propriétés anatomiques» (il peut y avoir des marques d'étapes) -de hauteur, intensité sonore, des harmoniques, etc.., et par conséquent, il est possible d'y trouver la description de différents stades , et la description formelle du processus dans son intégralité. La chose musicale est similaire au processus de création de la forme (morphogenèse), beaucoup plus profondément, qu'à première vue . Entre les deux processus ce qui frappe c'est la différence : du changement. Dans l'organisme en développement où s'accumulent, les changements du flux de la musique se substituent totalement. Mais le vrai sujet du développement dans la musique est une impression esthétique; qui grandit et se développe sous l'effet du jeu musical. C'est un processus de mise en forme d'un organisme spirituel . C'est un analogue de ce dernier dans les organismes animaux et végétaux? Ne serait-ce pas le flot des stimuli formateurs, régulé par l'individualité de l'ensemble, et qui oriente la morphogenèse des parties?”
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