Le modèle fractal centralisé et le code littéral dans le mysticisme juif

Le Concept de lettres dans l'héritage spirituel du judaïsme a toujours eu une signification spécifique, qui les révélait dans leur plan du macro-microcosme comme formateurs des cellules de système d'information , présentes à chaque niveau hiérarchique de tout ce qui vit, dans le rapport d'échelle-numérique à l'autre et entrant dans des relations qualitative-transformantes nécessaire entre elles. De telles unions vont former tous les éléments des mondes du Créé . Ce concept a connu une variété d'accentuations locales dans le temps historique , selon la pertinence thématique et l'étape spirituelle, dans chaque période. Il est indispensable de noter, que l'approche indiquée n'est pas une priorité du mysticisme, comme quelque chose d'isolé de l'esprit de la tradition dans son ensemble, car une attention particulière à l'assemblage des lettres, la séparation des mots et la densité dessignifications symboliques se trouvait aux sources d'interprétation et d'observation sur le texte écrit de la Torah dans sa relation avec l'enseignement oral. Dans cet exposé succin, nous allons nous concentrer sur quelques périodes historiques, en veillant à . l'unité conceptuelle des approches à la lettre et à sa relation avec les tendances modernes du nouveau paradigme scientifique.
Lorsque le sujet des lettres est mis au foyer de l'attention de la tradition juive, il est très difficile d'identifier pour des raisons évidentes et bien connues en études juives, qu'à coté de l'enseignement écrit, il y a l'enseignement oral de la Torah, encodée dans le texte écrit et indispensable pour comprendre ce dernier. Par conséquent, tel qu'adopté, Nous allons commencer avec les premiers textes mystiques, qui datent de l'époque du second temple, avant l'ère des Gaons (après le premier tiers du premier . millénaire . avant . notre erre. -premier. ? millénaire. millénaire . de notre. erre.) appartenant à la Littérature des Reposants (Sifrut hèjhalot) -partie de la section de la Kabbale, Massè Merkava ([7]). Les sources de données, comme indiqué dans la science, fournissent un matériau unique pour l'exploration de l'espace humain interne, parce qu'elles sont « formatées » par l'expérience visionnaire des pratiques contemplatives « d'élévation vers le trône Divin » et simultanément elles constituent un « training schématique » pour maîtriser ces pratiques. Nous allons nous concentrer sur deux sections thématiques de cette littérature:
1 La montée de l'adepte par les Palais Célestes jusqu'au 7e niveau, rencontre avec les Archontes, Communion aux Secrets ;
2 Chants de glorification au Très Haut, la Transfiguration de l'adepte par le feu.
Dans la première section, le parcours de l’adepte vers le Trône, présente un intérêt particulier pour cette étude (L'adepte étant souvent joué par l'un des Tannaïm, le Rabbi Ishmaël) célébrant l'Union avec, le Prince au Divin visage (au début c'était Surya qui occupait sa place, puis ce fût Mitatron), qui révélait au visionnaire les mystères des hiérarchies célestes et terrestres, ainsi que les lettres, par les quelles elles ont été créés. Alors que pour ouvrir les portes de chacun des Palais célestes, l'adepte est obligés de dire à l'Ange gardien du portail, le mot de code clé, le NOM (secret, correctement formé des bonnes lettres), Lorsque l'objectif est atteint, les secrets cachés de ces lettres deviennent la propriété de médiateur, qui les contemple, "écrite par le doigt de Dieu, à l'aide d'un poinçon d'acier rayonnant, sur la couronne <qui couronne> Sa tête des "caractères", “…par les quels ont été formés les cieux et la terre",.... La mer et les rivières,.... les montagnes et les collines,.... les étoiles et les planètes,.... les éclairs et les vents,.... les voix du tonnerre, la neige et la grêle,.... la tempête et l'orage; les lettres, qui ont créé tous les besoins du monde et toutes les hiérarchies <dans une autre liste, celle des secrets> du Commencement < :. Création (Bereshit)>. Chaque lettre s'épanouit comme la foudre, ou comme une torche, soit comme un le feu brûlant, soit comme le lever du soleil, de la Lune et les étoiles" ([8]). Dans ce passage deux idées sont importantes: la création du monde par les lettres, ce motif est placé au centre du concept de la Création fondamentale par le texte de mystique juive Sefer Yétzirah, ou « Livre de la Création » ([9]), et le lien entre les lettres et la « Couronne du Tout-Puissant » (de laquelle provient, selon Sholem, l'expression « profiter de la Couronne », c'est à dire. de composer correctement les Noms Divins) ([10]), qui est aussi largement rapporté dans la tradition de la Haggadah, Ce qui se retrouvent dans plusieurs collections de divers Midrashim du Yalkut Shimoni, du Otzar ha-midrashim, etc.. ([11]), également, lui est spécialement consacrée la mystique du Midrash "Lettres de Rabbi Akiva" et ses variations selon la Haggadah. Le terme mafrihot est également particulièrement intéressant, signifiant – « fleurissent » (à propos des lettres), qui sont suivies par les images de feu et de lumière (de la foudre, de la torche, de la flamme), dresse un tableau du déploiement entrelacé des pétales de la fleur de feu, qui peut être considéré comme le symbole d'un anneau concentrique de structures réticulées ([12]).