Les fonctions cybernétiques de l'ADN

Cet état de contradiction entre la théorie et la réalité physique visible, a duré environ 30 ans. Puis D. Bell [54] a développé plus avant l'idée de l'EPR. H. Bennett et ses coéquipiers ont également été partie prenante dans ce développement [55]. La principale difficulté consistait, à ne pas violer le principe fondamental de la mécanique quantique, lors de nouvelles constructions théoriques , énoncées par Heisenberg pour la compréhension véritable des objets quantiques, dans leur dualité matérielle et ondulatoire. C'est le principe d'incertitude qui affirme l'impossibilité à simultanément mesurer les propriétés, par exemple, d'un photon, en tant qu'onde et comme particule élémentaire. Ce problème a été levé après la preuve expérimentale de l'existence de « l'intrication » (de l'enchevêtrement (entanglement)) des particules élémentaires. Il est possible, que cette « intrication » soit la base fondamentale de la transmission ondulatoire d'informations génétiques entre les cellules de l'organisme. Il n'y a aucune interdiction à examiner les cellules vivantes et l'ADN comme un continuum des particules élémentaires. Dans un état intriqué, les deux particules élémentaires considérées font partie du même système quantique , et tout ce que vous faites, à l'une d'elles, va affecter l'autre, comme prévu. Bennett et ses collègues croient, que les particules intriquées, lors de leur dispersion dans l'espace, peuvent servir comme «porteurs réciproques» de leur états, en conséquence, de leur information mutuelle, puisque toute altération de l'état de la particule, c'est déjà de l'information. Pour la mise en œuvre expérimentale du canal-EPR, la coexistence de trois photons: un photon libre et deux photons intriqués, était indispensable, qui a été réalisée par deux groupes de chercheurs: celui de Vienne, dirigé par Anton Zoïlinger, et le groupe romain, sous la direction de Francesco de Martini.
Les expériences des groupes de Zoïlinger [56] et de De Martini ont prouvé la faisabilité des principes EPR dans la pratique, pour la transmission par fibres optiques, de l'état de polarisation entre les deux photons, par l'intermédiaire d'un troisième photon, jusqu'à une distance de 10 kilomètres. Après cette découverte, dans les principaux pays avancés, des programmes puissants ont été réalisés pour appliquer cet effet à la création d'ordinateurs optiques quantiques et à l'implémentation d'une cryptographie quantique, où les porteurs d'information et son système de protection seraient les photons. Les vitesses et les quantités d'information seraient pour des dizaines d'ordres de grandeur supérieures à celles de tous les ordinateurs existants (et particulièrement, si ce sont des photons laser provenant des cristaux liquides des chromosomes). L'idée d'utiliser le phénomène de non-localité quantique par les systèmes biologique est extrêmement séduisante dans les plans pratiques , et futurologiques, y compris pour la création d'ordinateurs à l'ADN. Elle correspond assez bien à nos données sur la destination emblématique ondulatoire, métabolique, mentale et d'information génétique, des domaines des systèmes biologiques. En ce sens, la première tentative, mais assez faible, de comprendre l'applicabilité du concept de EPR aux systèmes biologiques a été réalisée dans [57].
Les notes de travail constatent, que la perception de la réalité par les différents organismes est fondée sur un autre sens, dans un sens déterminé, sur un principe plus efficace, que celui, qui est utilisée dans des procédures plus formelles dans les sciences. Ce principe, d'après les auteurs, dans certaines circonstances, n'est pas fait d'interactions emblématiques « physiques », non statistiques, entre des systèmes biologiques, séparés spatialement , autrement dit, par télépathie. Pourquoi « non physiques » et quel lien avec l'EPR, ça reste flou.
Une fois encore posons la question, mais de façon plus restrictive, et sans effleurer prématurément le problème de la télépathie, est-ce-que le phénomène de la non-localité quantique participe-t-il à l'appareil génétique des systèmes biologiques? Si oui, alors comment? Il est évident, qu'ici, les hypothèses seront obligatoirement de nature préliminaire. Cependant, le besoin en hypothèses de travail est mûr à point. Dans les versions ondulatoires du travail du génome [[29], [30]] l'effet EPR est un élément plébiscité, qui peut logiquement boucler l'enchaînement des raisonnements sur les fonctionnalités emblématiques ondulatoires du génome. La non-localité du génome, en tant que moyen de codage et de discrimination de l'information génétique, par le continuum du chromosome , est déjà inscrite dans ses fonctions holographiques. Ce genre d'information est distribué dans le génome, tant dans l'hologramme et/ou dans le quasi hologramme, que dans le fractale, simultanément. Cela peut être le cas, si l'on considère le génome d'un point de vue purement physique. À ce niveau de l'information génétique, la non-localité quantique ne fonctionne pas encore . L'hologramme génétique, s'il est « lu » , va induire, la séparation par la substance des chromosomes, des fronts d'ondes en forme de symboles, comme vecteurs directeurs de la morphogenèse biologique.