Les fonctions cybernétiques de l'ADN

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Le fondement de l'idée proposée ici, c'est de créer un ordinateur-ADN ondulatoire, qui utilisera des cellules de mémoire constituées des molécules génétiques, et qui est basé sur des travaux expérimentaux et théoriques des auteurs, dans lequel:
a)Il est prouvé que l'ADN est un laser
b)Il est prouvé la capacité de l'ADN, à générer des ondes de solitons, ayant fonction de mémoire
S)Où on découvre le phénomène de la conversion des photons localisés en des ondes radio à large spectre
(d)Où on découvre le phénomène de mémorisation spectrale par l'ADN de photons localisés
(e)Où on découvre le phénomène de transfert de l'information génétique dans les modulations polarisées du champ électromagnétique, lors du passage photons-onde radio.
C'est sur la base de ces données qu'est fondée la théorie des gènes ondulatoires, dans laquelle est proposée une interprétation dualiste de l'information génétique, comme unité des fonctions codantes, matérielles et ondulatoires, des chromosomes. Il y est proposé également l'hypothèse de la non-localité quantique du génome d'organismes supérieurs. L'ensemble des résultats obtenus permet aux auteurs de supposer, que la fonction de calculateur artificiel de l'ADN ne peut pas être implémentée entièrement, sans tenir compte des propriétés du matériel génétique, énumérées ci-dessus. La structure clé de l'ordinateur-ADN ondulatoire sera le phénomène de mémoire ADN par solitons et par photons localisés, avec des éléments de non-localité quantique d'une telle mémoire. L'information génétique dans la perspective de la théorie des gènes ondulatoires de 1985. où l'un des auteurs avait repéré des modes de vibration inhabituels de l'ADN, des ribosomes et du collagène, in vitro, à l'aide de la méthode de diffusion lumineuse dynamique du flash laser. Récemment, cela a été confirmé par nos soins , en complément, nous avons découvert le phénomène de transformation de la lumière laser en ondes radio [[27], [28]]. Cette transformation est en relation, probablement par, avec l'effet de la non-localité quantique, et se mémorise par la méthode de notre invention. Il y a quelques raisons de croire, que l'appareil génétique des biosystèmes supérieur possède la capacité d'être non local quantique. Cela permet aux cellules, aux tissus et à l'organisme d'être dans un état supra-cohérent. Les résultats énumérés ici, une fois de plus, mais à un niveau supérieur, viennent confirmer notre théorie du gène ondulatoire [[29], [30], 46]. Sa disposition essentielle est que, l'appareil chromosomique des systèmes biologiques fonctionne simultanément comme une source et le récepteur de signaux laser , de champs de soliton et de champs holographiques. En outre , le continuum chromosomique des organismes pluricellulaires est une espèce de treillis statique-dynamique, spatio-temporelle, multiplexe, holographique , dans lequel l'espace-temps de l'organisme est enfermé. Mais la capacité de codage des structures génétiques ne se limite pas à cela. Les séquences des nucléotides de l'ADN, constituant le treillis holographique et/ou quasi holographique, forment également des structures textuelles semblables à un discours , qui modifie sensiblement notre représentation du code génétique. L'évolution des biosystèmes a créé des « textes » génétique et le génome-ordinateur comme un « sujet » quasi-intelligent, qui « lit et comprends» ces textes, à son niveau. Il est extrêmement important pour soutenir cette base de « caractère raisonnable » du génome, de constater que les langues naturelles ( quelle que soit la langue) et les textes génétiques présentent des caractéristiques mathématico-linguistiques et d'entropie statistique comparables. Cela s'applique, en particulier, à une notion telle que la fractalité de la distribution de la densité des fréquences d'apparition des lettres dans les textes des langues naturelles et génétiques (pour les « textes » génétiques, les lettres sont des nucléotides) [[1]]. Ci-dessous vous trouverez nos résultats, sur la similitude de telles fractales pour des « textes » génétiques et naturels . Une autre confirmation de l'interprétation linguistique des fonctions de codage du génome a été obtenue par des chercheurs américains [[31]]. En travaillant avec des séquences « codantes » et « non codantes » d'ADN d'eucaryotes (dans le cadre des vieilles notions de gènes), les auteurs ont conclu, de la contradiction dogmatique , que les fonctions emblématiques ne soient localisées que dans les segments d'ADN codant pour des protéines. Ils ont appliqué la méthode de l'analyse statistique des textes naturels et musicaux, connue comme la Loi de Tzipf-Mandelbrot, et le principe de la redondance de l'information du texte, de Shannon, calculé d'après l'entropie des textes. Ainsi il s'est avéré, que des régions non codantes de l'ADN sont plus semblables aux langues naturelles, que les zones codantes, et , soit vraisemblablement, que les séquences non codantes des molécules génétiques sont la base d'un (ou plusieurs) langages biologiques. Les auteurs ont également développé un algorithme statistique pour trouver les séquences codantes de d'ADN , qui a révélé, que les régions codantes pour des protéines ont des corrélations de longue portée, considérablement moindres , que les zones qui séparent ces régions. La distribution des séquences d'ADN s'est avérée tellement complexe, que les méthodes utilisées ne fonctionnaient plus efficacement sur les longueurs, dépasant à 103 paires de bases. La distribution Mandelbrot Tzipf de la fréquence d'apparition des « mots » avec un nombre de nucléotides de 3 à 8, montre plus d'analogie des séquences non codantes, avec le langage naturel, que les séquences codantes.
Nous soulignons encore une fois, que les auteurs traitent le codage comme un enregistrement de l'information sur la séquence des acides aminés, et rien de plus. Et c'est là le paradoxe, qui les a contraint d'affirmer, que les régions non codantes de l'ADN ne sont pas juste un « déchet » (« une poubelle »), mais des structures, prévues dans un certain but, peu clair jusqu'à présent. Les corrélations à longue portée dans ces structures sont également incomprises pour les auteurs , même s'ils découvrent une complexité croissante des séquences non codantes, dans l'évolution des biosystèmes. Ces données sont tout à fait conforme à nos idées , sur le fait que les séquences non codantes de l'ADN (et cela représente 95% à 99% du génome) constituent un contenu stratégique d'information des chromosomes. Il possède, comme nous l'imaginons, une nature ondulatoire et matérielle, il est multidimensionnel , pour l'essentiel, il est comme un programme associatif d'objets et linguistique-ondulatoire de l’embryogenèse, une suite sémantique et une conclusion logique de tout système biologique. Les auteurs, ayant perçu instinctivement cela, disent au revoir, avec une tristesse nostalgique, à l'ancien modèle du code génétique, qui a si bien servi, mais ils n'offrent pas, il est vrai, quoi que ce soit en remplacement.